Objectif de l’étude
Méthode
Résultats
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Cette étude a mis en évidence que des altérations de la biomécanique du genou et de la hanche peuvent persister encore deux ans après RLCA, au niveau de la jambe opérée et non-opérée, notamment au cours de la phase de décélération du changement de direction dans le plan sagittal. En effet, une vitesse angulaire de flexion de hanche, de rotation interne de hanche et de cuisse plus importante peut refléter un contrôle neuromusculaire altéré. Par ailleurs, une force de réaction au sol verticale et postérieure supérieure (comme observée avec le groupe RLCA), reflèterait une augmentation des forces de translation antérieure du tibia et par conséquent une augmentation du risque de rupture du LCA du côté homo- et controlatéral. Par conséquent, il semble important d’intégrer au cours de la prise en charge après RLCA, un protocole permettant l’amélioration du contrôle neuromusculaire de la jambe opérée et non-opérée.
Avis du pôle scientifique
Cette étude transversale est un article à risque de biais modéré. En effet, la majorité des critères méthodologiques majeurs sont respectés et l’étude est bien conduite. Le seul point d’attention doit être porté sur la taille d’échantillon qui est respectée par rapport au calcul à priori, cependant la différence de vitesse angulaire maximale du tibia entre les groupes (opéré versus contrôle) est de seulement 35,29 comparer à environ 68,61 lors du calcul. Par conséquent, la puissance de l’étude est réduite. Ainsi, les résultats de cette étude sont à prendre avec précautions car peuvent être sur ou sous-estimés par rapport à la réalité.